Retour à mes origines

Retour à mes origines

Chili / lac Rupanco / lac Llanquihue / 26 / 01 / 09

Poursuite sur la route en ripio pour enfin débarquer sur un chemin goudronné qui contourne le la Llanquihue troisième plus grand lac de l´Amérique du sud. Quel plaisir, cela semble du velours!

Toujours le volcan Osorno en vue nous nous rapprochons de plus en plus de son versant. Ca impose. Au petit village de Las Cascadas finit le goudron nous reprenons du ripio en direction de La Ensenada. Cette fois-ci ce n´est plus l'aggloméré de terre+granit mais plutôt terre+cendre volcanique+lave concassée et c'est tres glissant et la poussière est encore plus fine et irrespirable a chaque passage d'un véhicule. La route suit la pente du volcan Osorno et ce n´est que montées tres sévères et descentes abruptes tres pénibles de maîtriser les trajectoires à vélo. nous sommes parfois obligés de pousser nos vélos.

Au bout d'environs 8 km Claudine fait une chute grave en glissant sur le bas cote du chemin. De fortes douleurs dans les bras et les épaules l'empêche de tenir correctement le guidon ou de pousser le vélo dans les montées trop raides son genoux est aussi bien mal en point et nécessite de bien le désinfecter et placer un pansement pour le protéger. Merci Claude pour la petite trousse fournie avant notre départ!

Il se fait  tard et nous cherchons un endroit pour passer la nuit. La douleur l'empêchant de faire tout mouvement il est préférable de faire appel aux carabinier ou les pompier pour nous permettre de voir un médecin pour un pronostique sérieux. Apres plusieurs tentatives pour arrêter un pick-up qui pourrait nous porter avec nos vélos au plus proche poste de police c'est enfin une voiture bondée qui s'arrête et qui nous promet de signaler le problème au premier poste qui se trouve à La Ensenada.

Apres environs une heure d'attente, ils arrivent toute sirène hurlante.

Présentations faites, nous expliquons ce qui c' etait produit. Le sergent commandant l'unité, nous fait part que l'ambulance des urgences de Puerto Varas est en route pour emmener Claudine à l'hôpital pour l'examiner.

Nous embarquons tout notre barda à l'arrière du fourgon, dans l'emplacement réservé en général au personnes détenues. Le tout fermé par un ÉNORME cadenas et partons en trombe soulevant des tonnes de poussière.

Arrivés au poste les carabiniers nous accueillent tres gentiment. En attendant l'ambulance il nous offrent thé ou café a volonté. Apres avoir brisé la glace, les questions sur la France et surtout sur les petites françaises fusent. Ambiance tres détendue.

Arrivé enfin de l'ambulance l'infirmier prend tout de suite en charge Claudine tandis que moi je m'occupe de ranger les vélos et  sacs auau fond de  la remise du poste, je ne doute pas une  seconde  ils serrons tres bien gardés. Nous partons enfin pour la "Clinica alemana" pour un examun check-up approfondi.

Trois heures et quelques radios plus tard, nous nous trouvons sur le pas de la porte de la clinique. Il pleut et nous ne savons pas  nous allons passer la nuit.



27/01/2009
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